Les charges pouvant être admises en déduction :

• Les frais de gestion et d’administration du bien (rémunération d’un concierge, frais d’une agence immobilière ou d’un syndic de copropriété).
• Les impôts liés au logement et non récupérables auprès du locataire telle que la taxe foncière.
• Les dépenses de réparation et d’entretien.
• Les provisions pour charge dans le cadre d’une copropriété.
• Les charges locatives, si vous n’êtes pas parvenu à les récupérer auprès du locataire au 31 décembre de l’année suivant son départ.
• L’indemnité d’éviction ou de relogement d’un locataire.
• Les primes d’assurance.
• Les intérêts et frais d’emprunt.

Il convient de préciser que toutes ces charges doivent être engagées en vue de l’acquisition ou pour continuer de percevoir les revenus de la location. Elles doivent être justifiées, supportées et payées durant l’année d’imposition.

Il est important de rappeler que les dépenses de construction, reconstruction et agrandissement ne sont pas déductibles.

Le déficit foncier peut correspondre à votre situation si :

• Vous avez une capacité d’emprunt et si vous souhaitez recourir au crédit pour acquérir un bien immobilier dans l’ancien.
• Votre situation fiscale est adaptée à ce dispositif.

Les avantages fiscaux et patrimoniaux :

• En acquérant un bien immobilier tout en empruntant, vous utilisez l’effet de levier du crédit et développez ainsi votre patrimoine.
• Tous vos revenus locatifs s’ajoutant à votre dernière tranche d’imposition viennent alourdir votre fiscalité. Le déficit foncier, déductible de vos revenus globaux, réduira votre imposition.
• Contrairement à une défiscalisation Pinel, cette solution ne vous engage pas sur le long terme puisqu’il s’agit d’une option de 3 ans reconductible.
• Les loyers ne sont pas plafonnés.
• Possibilité de poursuivre la location à l’issue de la période de déficit foncier en Location Meublée Non Professionnelle (LMNP) pour ne pas alourdir votre fiscalité.